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L’Éverest de Marie-Sol St-Onge et Alin Robert

durée 14h03
3 avril 2014
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Par Matthieu Max-Gessler
TROIS-RIVIÈRES - 

Deux ans après la terrible épreuve qui a coûté ses quatre membres à Marie-Sol St-Onge, la survivante et son conjoint, Alin Robert, publient un livre, Quand l’Éverest nous tombe sur la tête, qui raconte ce qu’ils ont vécu.

«C’était un objectif qu’on avait dès l’hôpital. Je pense que c’est important d’avoir ce genre de but quand on est dans un cauchemar comme ça», résume Marie-Sol.

C’est Alin qui a eu l’idée du titre, que l’artiste-peintre a tout de suite adopté.

«Quand il m’a dit le titre, j’ai tout de suite eu l’idée de la toile (la couverture du livre) en tête, mais je ne savais pas si je pourrais la rendre», ajoute-t-elle.

Marie-Sol St-Onge a été atteinte par la bactérie mangeuse de chair en 2012 et a du se faire amputer ses bras et ses jambes. C’est son séjour à l’hôpital que raconte Quand l’Éverest nous tombe sur la tête, avec une narration partagée entre Marie-Sol et son conjoint.

Toute une épreuve

Si rien ne peut égaler l’ampleur de l’épreuve qu’ont surmontée ensemble Marie-Sol et Alin, le couple reconnaît que l’écriture n’a pas été facile. Pas parce que les mots et les images leur manquaient, mais à cause des souvenirs difficiles qu’ils ravivaient.

«Rendu au moment où on me demande de la débrancher, j’ai bloqué. Ça faisait à peine 20 minutes que j’étais devant l’écran et je pleurais comme un bébé», relate Alin.

Marie-Sol reconnaît qu’elle a également eu du mal à garder les yeux secs en lisant les écrits de son conjoint.

«On s’était pas mal tout dit, mais avec le recul, de lire les parties qu’il a écrites, ça me bouleversait à chaque fois. Quand c’est écrit, c’est de l’émotion pure, alors ce n’est pas évident», témoigne-t-elle.

Retenir ce qu’il y a de beau

La leçon que retient Marie-Sol de cette épreuve, c’est que de mettre l’accent sur le positif plutôt que le négatif peut faire une énorme différence.

«C’est un choix qu’on a à faire dans notre vie: est-ce qu’on passe notre temps à se plaindre ou on regarde ce qu’il y a de beau? J’ai concentré mon attention sur la vie et non sur les quatre amputations. Si j’étais restée accrochée là-dessus, j’en ferais sûrement beaucoup moins que maintenant», estime-t-elle.

Mais s’il y a une chose que le couple aimerait que les lecteurs retiennent de leur livre, c’est l’importance de vivre le moment présent.

«On ne sait jamais ce qui peut arriver et mieux on vit notre présent, plus on est outillé pour vivre nos épreuves. Vivre au jour le jour et sans regret, ça prend tout son sens quand on vit une grosse épreuve», insiste Marie-Sol.

«Quand l’Éverest nous tombe sur la tête» est publié chez Performance Édition, dans la collection Expérience de vie.

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