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Un baume pour l’âme

durée 15h59
3 octobre 2013
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Par Karine Blanchette
TROIS-RIVIÈRES - 

Jael Bird Joseph, que l’on a découvert à la suite de son passage remarqué à l’émission La Voix, a choisi de donner son premier spectacle avec une équipe professionnelle chez lui, à Trois-Rivières.

«Si on a aimé ce que j’ai fait à La Voix, on va aimer le concert, c’est garanti. Les gens n’auront pas de surprise en terme de style, d’ambiance. Je dégage toujours ce calme-là. Les gens trouvent que la musique que je fais est apaisante. Le terme qui revient le plus souvent c’est un baume pour l’âme. Après un spectacle, il y a au moins quatre ou cinq personnes qui me disent ça», confie l’artiste trifluvien qui a attendu à la dernière minute pour s’inscrire aux auditions de la célèbre émission télévisée animée par Charles Lafortune.

«Moi je suis quelqu’un qui ne court pas les concours», affirme celui qui avoue n’avoir jamais écouté une version de cette émission avant de décider d’y tenter sa chance.

Le chanteur a vraiment été séduit par le principe des auditions à l’aveugle. «Ça met beaucoup plus le focus sur ce qui est important: la musique, le chant, la voix. Toutes les personnes qui ont été sélectionnées, ce sont des personnes qui ont des voix magnifiques. Elles ont été sélectionnées uniquement pour ce critère-là. Tu ne vas pas à La Voix pour apprendre à chanter. Tu vas là pour dévoiler ton talent. Au lieu de jouer dans des salles où il y a 5 personnes, tu joues dans des festivals où il peut y avoir 20 000 spectateurs. Ça fait toute la différence. Ça change tout en fait», dit-il.

Chanter la solitude

Jael Bird Joseph a découvert la musique au secondaire. Pour celui qui a baigné longtemps dans un milieu anglophone, le choix de composer en anglais s’est donc imposé tout naturellement.

«Je parle très bien le québécois parce que mes parents sont Québécois et que ça fait longtemps que j’habite ici. Mais ce que les gens ne savent pas, c’est que j’ai passé les premières 20 années de ma vie à parler moitié français, moitié anglais. Avec ma famille, on parle principalement anglais à la maison. L’écriture de chansons, pour moi, ça a toujours été une méthode d’expression. Quand j’ai commencé à composer, j’habitais en Ontario, je déménageais chaque année. Je ne gardais pas mes amis, donc la plupart de mes premières chansons parlent de solitude effectivement. Pour moi, la musique ça a toujours été un genre d’échappatoire, un moyen de parler de choses dont je n’osais peut-être pas parler», raconte celui qui désire écrire des chansons qu’il va avoir encore le goût de chanter à 70 ans.

Un projet d’album

Jael Bird Joseph est présentement en préproduction d’un album dont la sortie est prévue pour le printemps prochain. Selon lui, cet album de compositions recréera «une ambiance acoustique, apaisante, la plus authentique possible et surtout intemporelle.»

Il sera en spectacle le 11 octobre prochain à la salle Anaïs-Allard Rousseau de la Maison de la Culture à 20 h.

 

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