André Bertrand lançait récemment un tout premier roman intitulé L’ombre de Gabriel: la réalisation d’un rêve pour cet ex-banquier oeuvrant maintenant chez IDE Trois-Rivières.

L’intrigue de ce livre se déroule dans une succursale bancaire de la rue des Forges à Trois-Rivières. L’Ombre de Gabriel, c’est l’histoire d’Audrée, une jeune conseillère financière à la Banque populaire du Québec, qui perd son mari lors d’un accident de la route causé par un conducteur ivre. Mère de jumeaux, Audrée n’arrive pas à oublier son Gabriel disparu dans ces circonstances tragiques.

Publié à compte d’auteur, ce roman est empreint d’émotions et de romantisme. Il renferme différents clins d’œil à l’entourage de monsieur Bertrand qui s’est inspiré du conseil du célèbre auteur Marc Fisher qui préconise «d’écrire ce que vous connaissez». Le deuil, la retraite, l’homosexualité, l’intimidation sont des sujets que l’on retrouve dans la trame narrative de l’ouvrage.

Une passion pour l’écriture

Après avoir travaillé dans le milieu bancaire durant près de 34 ans, André Bertrand dispose maintenant de plus de temps pour se consacrer à la passion qui l’anime depuis son très jeune âge, et ce, même si l’heure de la retraite n’a pas encore sonné pour lui. «J’ai toujours voulu écrire. J’ai reçu une machine à écrire à 16 ans. Depuis ce temps, je n’ai cessé d’écrire des adresses, des poèmes. La banque, ça a été mon métier. L’écriture, c’était ma passion», confie l’auteur.

Un geste symbolique

Parce que, selon André Bertrand, «perdre son enfant, c’est la pire chose qui puisse arriver à un parent», pour chaque livre vendu, un dollar sera remis à la Fondation Katherine Beaulieu qui se donne pour mission de sensibiliser les individus à la conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool ou les stupéfiants.