Normand Cliche publie un troisième conte

Par Claudia Berthiaume
Le Nicolétain Normand Cliche lancera, le 20 mars prochain, sa troisième œuvre littéraire intitulée La Belle et l’orphelin. Celui qui a travaillé au sein des forces policières pendant 40 ans a choisi le conte villageois pour donner libre cours à son imagination.
La Belle et l’orphelin, c’est l’histoire d’Irène, « une marchande d’amour convertie », qui vend son hôtel à Saint-Georges, en Beauce, pour travailler dans un orphelinat tenu par des religieuses. Elle y rencontre Louis de Neuville, un jeune pianiste qui changera sa vie.
Normand Cliche ramène, dans ce troisième conte, des personnages de ses deux livres précédents. « Il ne s’agit pas d’une suite. On découvre Irène dans les œuvres précédentes, mais je n’avais pas exploité toute la vie de ce personnage », explique l’auteur.
Les trois contes se déroulent dans le village natal de M. Cliche. « Saint-Ludger est l’endroit où j’ai passé mon enfance, alors ça m’inspire beaucoup. La majorité des éléments sont inventés, mais le fond de l’histoire est accroché à ce village », souligne-t-il.
Première passion
Dès le plus jeune âge, Normand Cliche s’est découvert une passion pour l’écriture. « À l’école, le frère gardait toujours ma composition pour la fin lorsqu’il les lisait devant la classe, comme on garde les Smarties rouges pour la fin, note l’écrivain. J’ai compris que j’avais quelque chose de spécial. »
Cet amour des lettres l’a suivi pendant sa carrière dans les forces policières. « J’écrivais des bribes d’histoires derrière les rapports de police! », avoue-t-il.
Aujourd’hui retraité, il consacre beaucoup plus de temps à l’écriture. « Quand j’écris, c’est comme si l’enfant en moi me soufflait les mots. J’ai du plaisir à écrire », raconte M. Cliche.
Jamais un roman policier
Questionné quant à savoir s’il pourrait un jour se mettre au roman policier, le Nicolétain est catégorique. « Jamais », lance-t-il. S’il est vrai que sa carrière de policier peut lui inspirer certains traits des personnages, les romans d’enquête ne l’intéressent pas le moins du monde. « J’adore l’humour. Je veux que les gens éclatent de rire en lisant mes livres, alors je ne pourrais jamais écrire du policier », conclut-il.
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