Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le derby de démolition vu par un artiste

durée 13h39
12 mars 2013
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Claudia Berthiaume
SAINT-ÉLIE-DE-CAXTON - 

Le photographe trifluvien Étienne Boisvert expose actuellement une douzaine d’œuvres mettant en valeur le derby de démolition au Rond Coin, à Saint-Élie-de-Caxton. Le vernissage de l’exposition Qui ne risque rien n’a rien avait lieu samedi dernier.

Le Trifluvien de 26 ans en est déjà à sa quatrième exposition en Mauricie. Ce sont généralement les sujets inusités qui l’allument. « J’aime les trucs “trash”. J’ai déjà présenté des photos du Duché de Bicolline et de Big Foot. Cette fois, c’est le derby de démolition », explique M. Boisvert.

Pour réaliser cette série de photos, il a fallu beaucoup de temps, des années même. « J’ai couru aux quatre coins du Québec pour assister aux différents derbys. J’étais vraiment en immersion, je me fondais dans un monde qui m’était totalement inconnu », souligne le photographe.

Le but d’Étienne Boisvert, avec sa plus récente exposition, est d’aller au-delà des apparences, de montrer le côté artistique de ce qui se retrouve dans l’objectif. « Ce qui est beau, c’est que l’image paraît contrôlée, arrangée, alors qu’elle a été saisie en deux secondes », indique-t-il.

Un jeu dangereux

Cette incursion dans l’univers des collisions de voitures a même failli tourner au drame pour le jeune homme. « Je me suis fait rentrer dedans par une voiture alors que j’étais concentré à en photographier une autre. Mes jambes sont restées coincées et j’ai dû être évacué sur une civière », se rappelle M. Boisvert.

Il a n’a toutefois jamais abandonné son rôle. « Je me suis même pris en photo pendant qu’on me transportait. Par chance, ce n’était pas grave, mais j’ai eu peur de perdre mes jambes », continue-t-il.

Pour suivre ces casse-cous pendant des jours, Étienne Boisvert s’est imposé le même rythme de vie que ceux-ci. « Je voulais vivre une expérience intense, comme si j’étais un photo-journaliste. Mes journées duraient 12 heures et je dormais dans mon auto », se souvient le photographe.

L’exposition sera présentée jusqu’à 31 mars, au Rond Coin, à Saint-Élie-de-Caxton.

Il est possible de voir d’autres photographies de la série Qui ne risque rien n’a rien sur le site de l’artiste au www.etienneboisvert.com.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 4 septembre 2025

Dévoilement des gagnants du concours Bécancour se fait belle !

Tout au long de la saison estivale se tenait le 6e édition du concours d’aménagement paysager Bécancour se fait belle !, visant à mettre en valeur les efforts des citoyens à l’embellissement de leur milieu de vie.  Afin de dénicher les plus beaux aménagements de façade, tant du côté résidentiel que commercial, l’équipe horticole a sillonné les ...

Publié le 12 août 2025

Un nouveau piano public situé au Jardin d’Émélie

Une petite foule s’est réunie le dimanche matin 3 août afin d’inaugurer le tout nouveau piano public situé au Jardin d’Émélie, coin de la rue Principale et rue Desrosiers à Sainte-Émélie-de-l’Énergie.  La conseillère municipale Line Racicot Lapointe, présente pour l’occasion, a réitéré son enthousiasme face à l’intégration du piano en plein cœur ...

Publié le 11 août 2025

Les contenus télévisuels québécois peinent à s'imposer chez les jeunes

Les contenus télévisuels québécois peinent à faire leur place dans un paysage où les plateformes de diffusion en continu se multiplient, particulièrement chez les jeunes. Parmi les personnes qui regardent la télé, moins d'une personne sur quatre (23 %) regarde surtout du contenu québécois. C'est ce que rapporte l'Enquête québécoise sur les ...