«Fontaine, je ne boirai pas de ton eau… fluorée!»
Lundi soir prochain, vous aurez à voter de nouveau sur la question de la fluoration. Le débat est loin d’être clos, même si le maire refuse d’écouter ses citoyens. La situation est déplorable et j’ose espérer que vous n’appuierez pas cet emprunt. Les Trifluviens vous signifient de plus en plus clairement leur position sur la question. Plus de 5000 citoyens ont signé une pétition pour refuser la fluoration de leur eau, et plusieurs copies de la pétition circulent encore. Je tiens à rappeler que la démocratie, ce n’est pas se faire élire aux quatre ans et faire ce qu’on veut le reste du temps.
Du côté économique, vous êtes-vous informés des possibles coûts cachés à la fluoration? Est-ce que tout est défrayé par l’état? Saviez-vous que certaines villes comme Laval ou Gatineau doivent éponger les coûts afférents au programme, par exemple, la formation des employés, la manutention des produits corrosifs et bien d’autres. Le maire augmentera-t-il une fois de plus nos taxes pour ces frais non calculés?
Aussi, êtes-vous en mesure d’affirmer hors de tout doute que ce produit chimique ajouté à notre eau ne causera pas de tort à la santé de nos enfants? On sait que, malgré toute leur bonne volonté, les professionnels de la santé peuvent se tromper. Ne nous a-t-on pas assuré jadis que la cigarette était sans danger et prescrit des médicaments aujourd’hui retirés du marché parce que nocifs? Lorsqu’un doute persiste, on se doit d’appliquer le principe de précaution.
Les citoyens sont en droit d’accepter ou non qu’on leur impose un “traitement médical collectif coercitif”, tel que la fluoration fut définie par la Cour Suprême du Canada. Vous avez le devoir de protéger leurs droits. Les fluorures ne sont pas un élément nutritif essentiel à la vie, une déficience en fluor, cela n’existe pas. Et si on s’affairait plutôt à modifier les comportements par un programme proactif d’hygiène de vie, comprenant l’alimentation et l’éducation à la santé bucco dentaire? La santé globale des citoyens s’en verrait bonifiée.
Je trouve insensé qu’on aille de l’avant avec une mesure qui ne fait pas l’unanimité dans la communauté scientifique, qui ne reçoit pas un bon accueil par la population en général et qui coûtera une petite fortune aux contribuables. Nous sommes en droit de recevoir une eau la plus pure et naturelle possible. Je crois que, dans ce cas précis, il est opportun de dire : “fontaine, je ne boirai pas de ton eau… fluorée”!
Geneviève Côté
Trois-Rivières
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