Léger déclin du prix des maisons à Trois-Rivières au troisième trimestre 2017
Par Salle des nouvelles
L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage publiée aujourd’hui indique qu’à Trois-Rivières, les prix du marché immobilier résidentiel ont légèrement fléchi au troisième trimestre 2017, diminuant de 3,3 pour cent par rapport à la même période en 2016, portant l’agrégat[2] pour l’ensemble des types de propriétés à 200 080 $.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian des maisons à deux étages a légèrement diminué au troisième trimestre, de 2,3 pour cent par rapport à la même période en 2016, s’établissant maintenant à 229 777 $. Pour sa part, le prix des maisons de plain-pied est demeuré relativement stable augmentant de 0,7 pour cent pour atteindre 176 260 $. Les ventes de maisons de plain-pied ont augmenté de 12,6 pour cent, tandis que les ventes des maisons à deux étages ont reculé de 29,4 pour cent, qui s’explique en partie par le fait que la région a observé une recrudescence du nombre de nouveaux projets immobiliers donnant la cote aux maisons de plain-pied.
La performance de l’économie trifluvienne et mauricienne devrait stimuler le marché immobilier dans les mois et années à venir. « Plusieurs indicateurs nous montrent que l’économie va aller en s’améliorant. Le PIB de la ville a connu une croissance de 2,7 pour cent en 2016, soit la plus forte hausse en dix ans, et devrait connaître une hausse d’environ 1,7 pour cent en 2017. Ces chiffres sont de très bon augure pour le marché immobilier, car ils renforcent le pouvoir d’achat et la confiance des acheteurs », indique Martin Leblanc, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Mauricie.
« Des annonces comme celle de l’entente d’un demi-milliard de dollars pour la maintenance des avions d’Air Canada dans les installations de Premier Aviation, dont celles de Trois-Rivières, et l’investissement de Kruger qui aura injecté plus de 300 millions de dollars en deux ans dans son usine, vont stimuler le marché immobilier à long terme », ajoute-t-il. « Le secteur des services gagne du terrain et celui de la fabrication se modernise, ce qui pourrait faire de Trois-Rivières la référence au Québec en matière d’exportation de produits manufacturés », remarque M. Leblanc. « De plus, les entreprises de la région connaissent une pénurie de main-d’oeuvre et vont même recruter jusqu’à Montréal. Nous espérons que les nouveaux venus viendront aussi stimuler l'activité immobilière en s’installant ici ».
« Le marché immobilier de Trois-Rivières demeure très abordable en comparaison aux autres grands marchés au Québec. Certes les salaires sont généralement moins élevés dans la région que dans les grands centres urbains, mais les prix sont beaucoup plus bas et donc l’accès à la propriété est relativement plus facile », conclut M. Leblanc.
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