Bécancour: le vrai «chantier» commence

Par Matthieu Max-Gessler
Création d’un carrefour entrepreneurial, revitalisation et rafraîchissement de l’image de la ville: voici à quoi vont s’atteler dans les prochains mois les participants au «chantier économique» lancé par le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois.
Le premier magistrat a dévoilé mercredi matin les conclusions auxquelles sont arrivés les 60 intervenants qui ont participé au chantier depuis le 8 janvier dernier. Huit recommandations ont été émises, dont la création d’un «carrefour entrepreneurial», un guichet unique pour les entrepreneurs.
«On ne changera pas tout le monde d’adresse, mais il y aura un lieu où tous les intervenants seront présents, pour toutes les étapes en entrepreneuriat», a indiqué M. Dubois.
Les organismes de développement économique et le milieu de la formation professionnelle, collégiale et universitaire seront associés à ce carrefour. Un coordonnateur sera embauché pour faire la liaison avec ces acteurs.
Développement commercial à venir
Selon M. Dubois, les résidants du secteur Saint-Grégoire doivent s’attendre à voir de nouveaux commerces pousser le long de l’autoroute 55, jusqu’à l’autoroute 30, côté ouest. Le maire souhaite y attirer sept ou huit nouveaux commerces, tout en conservant un droit de regard pour s’assurer que les nouveaux venus ne fassent pas compétition à ceux déjà existants.
Il souhaite par ailleurs démarquer cet espace commercial du futur «power center» de Trois-Rivières, pour lequel les travaux sont d’ailleurs entamés.
«Il faut des commerces qu’on n’a pas et qui vont avec notre territoire, comme par exemple des commerces de plein air, ce serait adapté. On a 35 km de rives et un immense espace vert et on n’a pas de vendeurs de motoneige, de VTT et de bateaux», a-t-il mentionné.
Parc Laprade: les négociations se poursuivent
Jean-Guy Dubois souhaite par ailleurs régler l’acquisition du parc industriel Laprade avec son propriétaire d’ici le 30 septembre prochain. Il admet cependant qu’il faut déjà planifier les détails techniques pour en louer les espaces.
«Même si on achète ça, c’est comme un bloc appartement: il faut déterminer combien il y aura d’appartements, à quel prix on les loue et à quel genre de locataire», a-t-il illustré.
La Commission scolaire de la Riveraine sera également impliquée dans ce chantier, avec le développement de la culture entrepreneuriale à l’école, surtout au secondaire, et en ajustant l’offre de formation aux besoins des entreprises.
La Ville de Bécancour va également, comme le maire l’a annoncé le 8 janvier dernier, rafraîchir son image en revoyant son slogan et son logo promotionnel. M. Dubois assure que la population sera appelée à contribuer à cet exercice d’ici le 30 juin prochain.