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Soulagement à Bécancour

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25 février 2014
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Par Matthieu Max-Gessler
BÉCANCOUR - 

L’annonce d’une entente entre Québec et Alcoa sur les tarifs d’électricité a finalement apaisé les craintes de plusieurs intervenants des milieux politiques et économiques, à Bécancour.

L’entente conclue avec Hydro-Québec prévoit un tarif de moins de 3 cents le kWh. Si la multinationale passait au tarif L, soit 4,7 cents le kWh, la facture d’électricité des trois alumineries d’Alcoa au Québec aurait bondi d’environ 60 % passant de 350 millions $ à 570 millions $. L'entreprise avait menacé à la fin octobre de fermer ses trois usines québécoises si c'était le cas, ce qui aurait causé la perte de 3000 emplois.

Pour le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois, ce règlement met fin à une douloureuse attente.

«L’impact aurait été tellement gros, c’était fondamental pour nous que ça se règle. C’est une bonne nouvelle pour les emplois et pour la ville de Bécancour», s’est-il réjoui.

Le premier magistrat a d’ailleurs souligné le rôle important que joue l’aluminerie dans sa ville.

«On reçoit de sa part 300 000 $ par année pour le développement durable pendant 25 ans. S’il avait fallu que l’usine ferme, on perdait ça aussi», a-t-il ajouté.

«On ne pouvait pas perdre Alcoa»

Le député de Nicolet-Yamaska, Donald Martel, s’est également dit soulagé de voir disparaître le spectre d’une nouvelle fermeture d’usine.

«Après Gentilly-2, on ne pouvait pas se permettre de perdre Alcoa. C’est une très bonne nouvelle et je l’accueille avec beaucoup de satisfaction», a-t-il réagi.

Questionné sur son niveau d’inquiétude face à l’issue des négociations, M. Martel dit avoir pris très au sérieux les menaces de fermeture de l’entreprise.

«J’étais très inquiet. Pour que des dirigeants d’entreprise sortent sur la place publique, il fallait vraiment qu’ils trouvent que le gouvernement ne comprenait rien à leurs demandes», a-t-il insisté.

Bien qu’il ait eu au début quelques sueurs froides, le président de la Chambre de commerce et d’industries du Cœur-du-Québec, Jean-Guy Doucet, était convaincu que le dossier se règlerait pour le mieux.

«Quand on a rencontré la première ministre, elle nous avait assuré qu’elle travaillerait très fort et qu’il y aurait des résultats rapidement. Le gouvernement était déjà sensible, alors on était confiants», a-t-il affirmé.

«Beaucoup de familles doivent mieux respirer»

Tout en affirmant être resté optimiste face à l’issue des négociations avec Québec, le président-directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, Maurice Richard, s’est également réjoui de cette entente.

«Le Québec ne peut pas se passer économiquement des investissements des alumineries, mais c’était quand même inquiétant. Il doit y avoir beaucoup de familles qui respirent mieux en ce moment», a-t-il mentionné.

250 M$ pour les trois usines

En même temps qu’elle mettait un terme à l’incertitude qui planait sur son avenir, Alcoa a annoncé qu’elle investirait 250 M$ dans ses trois alumineries au courant des cinq prochaines années. La majeure partie de cet argent semble toutefois destinée à moderniser l’usine de Baie-Comeau.

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