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Après le nucléaire, les hydroliennes

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8 novembre 2013
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Par Matthieu Max-Gessler
BÉCANCOUR - 

C’est finalement une fabrique d’hydroliennes qui occupera l’ancienne usine de traitement d’eau lourde Laprade, à Bécancour. Le projet des entreprises Boeing et RER sera annoncé officiellement lundi.

Voilà déjà trois ans que deux prototypes d’hydrolienne sont immergés dans le fleuve Saint-Laurent, près du pont de la Concorde, à Montréal. Mis au point par l’entreprise montréalaise RER et l’américaine Boeing, ce modèle de turbine peut produire jusqu’à 200 mégawatts d’électricité.

Jusqu’à récemment, trois projets convoitaient le site de l’ancienne usine Laprade. Une entente de principe aurait toutefois été signée entre Boeing, RER et le gouvernement du Québec au Sommet économique de Davos, en Suisse, l’hiver dernier.

Changement radical

Si la centrale Gentilly-2 a longtemps été pointée du doigt en raison des risques environnementaux et sur la santé, l’implantation d’une fabrique d’hydroliennes représente tout un virage pour Bécancour. Selon Steven Guilbeault, porte-parole d’Équiterre, ce type de turbine allie efficacité et respect de l’environnement.

«Le gros avantage sur l’énergie solaire, c’est que ça fonctionne avec le courant des rivières et du courant, il y en a tout le temps. De plus, on n’a pas besoin de barrage, on peut la poser directement sur le lit de la rivière, alors les impacts sur l’environnement sont très faibles», explique-t-il.

Une technologie à exporter

Le modèle d’hydrolienne conçu par Boeing et RER ne serait toutefois pas destiné au réseau électrique québécois. Selon M. Guilbeault, cette technologie servira probablement davantage aux pays qui dépendent encore du pétrole comme source d’énergie.

«Ça ne servirait à rien d’en implanter partout au Québec à cause des surplus d’Hydro-Québec. Je pense que les entreprises vont plutôt exporter cette technologie dans le Nord-du-Québec ou dans des pays en voie de développement», avance-t-il.

Deux bonnes nouvelles en une semaine

Le maire nouvellement élu de Bécancour, Jean-Guy Dubois, était manifestement très heureux de ce nouveau développement pour le parc industriel de Bécancour. Il s’agira d’ailleurs de la deuxième annonce en une semaine, après celle de l’implantation à venir d’une usine de Minéraux rares Quest.

«J’ai l’impression de gagner deux fois à La Poule, se réjouit-il. Je ne sais pas quel montant on va gagner, mais je suis sûr qu’on gagne.»

On ignore toutefois le nombre d’emplois qui seraient créés.

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