Planète Poutine fait des petits

Par Matthieu Max-Gessler
Après Trois-Rivières, Drummondville et Montréal, 17 restaurants Planète Poutine ouvriront leurs portes partout au Québec d’ici mars 2014.
Planète Poutine fait littéralement fureur: au cours des derniers mois, l’entreprise a reçu 1900 demandes de franchises de partout au Québec et d’ailleurs dans le monde, notamment de France. De ce nombre, seulement 17 projets verront le jour au Québec, question de garder la gestion de la nouvelle chaîne simple pour son propriétaire, Yves Junior Boissonneault.
«On voulait avoir 20 franchises pour pouvoir garder le contrôle sur les franchisés. 100 franchisés, ça fait potentiellement 100 problèmes», explique l’homme d’affaires de Trois-Rivières.
M. Boissonneault n’envisage pas d’exporter son concept en France pour le moment, malgré la demande, en raison des normes à respecter.
Le passage à la télévision du restaurateur trifluvien qui lui a permis d’attirer l’attention sur lui. Toutefois, c’est le niveau de gastronomie de Planète Poutine qui a convaincu les franchisés de tenter l’expérience chez eux.
«Les saveurs sont incroyables, s’exclame Sylvain Cardinal, qui ouvrira une franchise à Gatineau à la mi-février avec deux autres associés. Avec ma conjointe, on est allé à Montréal pour essayer ça. Quand j’ai goûté la poutine au confit de canard, je me suis dit qu’il fallait y aller à cent pour cent, que ça allait se vendre tout seul.»
Un second Planète Poutine ouvrira ses portes à Montréal, de même qu’à Trois-Rivières, dans le secteur Cap-de-la-Madeleine. En plus de Gatineau, les villes de Saint-Jean-sur-Richelieu, Boisbriand, Victoriaville, Lévis, Beauport, Saguenay, Sherbrooke, Repentigny et Sainte-Hyacinthe auront-elles aussi leur franchise. Un restaurant avec service à l’auto, avec une architecture signée Planète Poutine, verra le jour à Saint-Eustache.
Chaque succursale emploiera de huit à dix personnes, quinze dans le cas de Saint-Eustache.
Nouveau décor et nouvelles saveurs
Planète Poutine a également dévoilé un nouveau décor et un nouveau logo. Un modèle signé par Zone Urbaine, une entreprise de design de Trois-Rivières, qui sera semblable d’une franchise à l’autre, tout en leur laissant une certaine liberté.
Deux nouvelles poutines, une au homard, sans goberge, et l’autre au «Philly Steak», s’ajoutent par ailleurs au menu du restaurant. Celui-ci comporte 21 sortes de poutine en plus d’autres mets, comme des hamburgers. M. Boissonneault tient d’ailleurs à conserver ses fournisseurs locaux, malgré le succès de l’entreprise.
«On fait affaire avec les gens de Trois-Rivières, comme pour les patates et les sauces. C’est ça notre fierté», affirme-t-il.
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