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Vive le roi!

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3 avril 2013
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Par Joany Dufresne

Du petit comptoir trifluvien aux 28 restaurants partout dans la province, Stratos Chrisafoudis était loin de s’imaginer que son restaurant, Stratos Pizzeria, connaîtrait un tel succès.

Après avoir été victime d’un grave accident automobile, Stratos Chrisafoudis était à la recherche d’un emploi stable pour subvenir aux besoins de sa famille. Immigré au Québec en 1973, le Grec avait pour seule formation celle de « l’université de la vie ». Il décida alors d’ouvrir, en 1989, un petit comptoir de restaurant sur la rue Sainte-Marguerite à Trois-Rivières. Ayant déjà possédé un restaurant dans le passé, il détenait les connaissances et l’expérience nécessaires pour son projet.

La conquête du roi

Vingt-quatre ans plus tard, celui que l’on surnomme le roi de la poutine est connu à la grandeur du Québec. Reconnu pour ses poutines et ses pizzas, Stratos Pizzeria compte un total de 28 franchises et ce nombre ne cesse d’augmenter.

M. Chrisafoudis soutient qu’il n’avait, jamais imaginé que son restaurant prospérerait autant. « Tout ce que je voulais, c’était un revenu stable et un toit pour ma famille », dit-il.

Le succès n’est pas venu seul stipule le fondateur. C’est en s’entourant d’une équipe chevronnée qu’il a pu développer son concept. « On ne peut réussir en étant qu’en étant bien entouré », croit M. Chrisafoudis.

Voyant l’ampleur du développement de son restaurant, l’autodidacte a mis un frein au franchisage durant trois ans. Une pause qui lui a permis de bâtir son équipe et de solidifier les bases de son concept. Encore aujourd’hui, M. Chrisafoudis et ses employés travaillent à la constante amélioration de la franchise.

La succession du roi

Même s’il reste encore plusieurs années de règne au roi de la poutine, il aimerait que ses enfants puissent lui succéder. Comptant déjà sur l’aide de sa fille, M. Chrisafoudis espère que son jeune fils joindra les rangs de l’entreprise un jour, sans pour autant vouloir lui dicter sa voix.

« J’ai appris à respecter les décisions de mes enfants. Le jour qu’ils voudront suivre mes traces, ce sera une grosse récompense », conclut-il.

 

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