Accomplir son rêve à 19 ans

Par Joany Dufresne
Propriétaire du Centre athlétique T-R, Laurie Bellerive est l’une des plus jeunes entrepreneures de la Mauricie. À 22 ans, elle possède deux centres d’entraînement, un exploit dont elle est fière.
Née dans une famille d’entrepreneurs, Mme Bellerive a toujours su qu’elle aurait sa propre entreprise. « Je voulais me diriger dans le domaine des affaires, mais je n’aurais jamais cru le faire aussi jeune », confie celle qui avait mille et un projets en tête.
Engagée comme réceptionniste au Centre athlétique T-R, elle s’est fait offrir d’acheter le commerce à la fin de ses études collégiales en gestion de commerce. Le 1er août 2010, la succursale du Cap-de-la-Madeleine lui appartenait. Devant la popularité des services, un deuxième centre a été inauguré en décembre dernier sur le boulevard des Récollets.
« Je n’aurais pas pu rêver mieux. C’était une occasion incroyable. J’y pense encore et je n’y crois pas. J’avais 19 ans quand j’ai acheté au Cap et j’en suis vraiment fière », affirme-t-elle.
Mme Bellerive est bien entourée. Bénéficiant des conseils et de l’aide de ses parents, elle peut compter sur des employés fiables, avec qui elle entretient une belle complicité.
« C’est une équipe jeune et dynamique où il y a très peu de roulement de personnel », dit celle qui emploie 32 personnes.
Privilégiée
Lorsqu’elle a pris possession de l’entreprise, celle-ci connaissait déjà une prospérité. Avec l’ouverture du nouveau centre, Mme Bellerive doit traverser toutes les étapes du démarrage d’entreprise. Un défi qu’elle relève avec succès, même si ce n’est pas toujours facile.
« Je me sens privilégiée d’avoir un centre d’entraînement et de réussir aussi bien ce que je fais. », exprime-t-elle. Pour la jeune entrepreneure, il est important d’être passionnée pour réussir. Elle ajoute qu’il faut aussi avoir du leadership, beaucoup de motivation, du temps et de l’énergie à mettre.
Que le début
Pour Mme Bellerive, le Centre athlétique T-R n’est que le début de son aventure dans le monde des affaires. Désirant développer au maximum ses commerces actuels, elle n’écarte pas la possibilité d’entreprendre de nouveaux projets dans l’avenir.
« Je m’amuse à m’imaginer où je vais être rendue dans quelques années», dit-elle.