L’usine sera construite sur l’ancien terrain de Norsk Hydro

Par Guillaume Jacob
L’usine d’engrais de la coopérative indienne IFFCO sera construite sur le site de l’ancienne usine de Norsk Hydro. L’entreprise vient d’acquérir ce lot pour la somme de 3 M$.
Avec cet achat, le projet évalué à plus d’un milliard $ franchit une étape importante. L’entreprise indienne pourrait se prévaloir d’un congé fiscal de 10 ans si son projet se concrétise dans les délais requis, en vertu de nouvelles mesures annoncées dans le dernier budget provincial pour soutenir les investissements de plus de 300 M$.
La ministre déléguée à la Politique industrielle, Élaine Zakaïb, est justement en visite en Inde pour rencontrer les dirigeants de l’entreprise. « La mission m'a permis de visiter les installations d'IFFCO près d'Ahmedabad et j'ai été fortement impressionnée par la qualité des installations et, surtout, par l'approche de développement durable qu'ils mettent de l'avant », a-t-elle souligné par voie de communiqué.
Selon l’échéancier actuel, la construction de l’usine de Bécancour devrait commencer au printemps 2014 et se terminer en 2017. Environ 1500 travailleurs pourraient être mobilisés pour cette étape. Une fois en activité, l’usine fera travailler près de 200 personnes.
IFFCO a envisagé l’achat de plusieurs terrains du parc industriel et portuaire de Bécancour avant de porter sont choix sur le site de l’ancienne usine de Norsk Hydro. Le terrain en question avait été vendu par Norsk Hydro en 2008 à la Bécancour Magnesium Properties Inc, une entreprise enregistrée à Calgary.
« Ce site comporte beaucoup d’avantages, notamment sur le plan environnemental, indique Hélène Laplante, vice-présidente communication corporative et responsabilité sociale d’IFFCO Canada. En choisissant ce terrain, on évite de construire en milieu humide et d’empiéter sur les cours d’eau existants. »
L’étude de préfaisabilité se poursuit
IFFCO poursuit l’étude de préfaisabilité de son projet d’usine. Pour ce faire, l’entreprise bénéficie L’entreprise indienne a notamment mandaté la firme SNC-Lavalin environnement pour évaluer les impacts sociaux et environnementaux. Le processus de consultation publique a été entamé l’automne dernier.
« De nouvelles rencontres avec le milieu sont prévues bientôt, indique Hélène Laplante. Nous allons présenter les résultats préliminaires de ces études d’impact. »
La filiale canadienne d’IFFCO est maintenant bien établie. Le conseil d’administration s’est réuni une première fois le 31 janvier.