Le syndicat a un mandat de grève en poche
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Par Guillaume Jacob
Les trois sections syndicales des travailleurs de l’Aluminerie de Bécancour ont refusé les dernières offres patronales qui leur ont été soumises lors d’une assemblée générale tenue mercredi. Ce faisant, le syndicat des Métallos (FTQ) obtient un mandat de grève à utiliser au moment jugé opportun.
La plus grande section du syndicat, celle des travailleurs d’entretien et de production, a rejeté l’offre patronale à 90%. Les deux autres sections l’ont fait dans une majorité moins écrasante.
Jeudi, la convention collective des travailleurs de l’aluminerie d’Alcoa viendra à échéance. À partir de ce moment, le syndicat aura le droit de déclencher la grève, et l’entreprise pourra décréter un lock-out. Ce qui laisse très peu de temps pour arriver à une entente, a convenu le président du local 9700 des Métallos, Clément Masse. « Nous allons demander l’intervention d’un conciliateur le plus tôt possible », a-t-il affirmé.
Le président n’a pas voulu divulguer les points sur lesquels les deux parties ne s’entendent pas pour ne pas compromettre l’avancé des négociations. M. Masse dit toujours espérer en arriver à une entente négociée.
Le 15 novembre, Alcoa avait déposé une offre globale. Le syndicat avait annulé des assemblées prévues trois jours plus tard pour laisser toutes leurs chances aux négociations. Il semble que cet effort soit resté vain.
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