Kinipi spa et bains nordiques demande la protection des tribunaux

Par Guillaume Jacob
Kinipi spa et bains nordiques souhaite se placer sous la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. L’entreprise traîne un boulet légal et financier qui remonte à sa construction l’hiver dernier. Son avenir ne serait toutefois pas compromis, insiste sa directrice générale adjointe, Marie-André Deschênes.
Deux entrepreneurs liés à la construction du spa ont fait faillite et un jeu de domino juridique fait en sorte que l’entreprise est maintenant la cible de 15 hypothèques légales. De plus, des retards dans les travaux de construction avaient entraîné des coûts supplémentaires, et les délais d’ouverture, des pertes de revenus. Prévue pour décembre 2011, l’inauguration avait finalement eu lieu à la fin janvier 2012.
La requête de Kinipi pour se placer sous la protection de la Loi a été déposée au début d’octobre. Aucun des créanciers présents lors de l’audience, qui a eu lieu la semaine dernière, ne s’y est opposé. Le juge a six mois pour rendre sa décision, mais Marie-Andrée Deschênes, directrice générale adjointe, espère que le verdict tombera rapidement.
« On a l’impression qu’on traîne un boulet depuis des semaines et des semaines, témoigne-t-elle. La chaîne est sur le point d’être cassée. »
Deux investisseurs privés ont accepté de se porter au secours de l’entreprise, qui a élaboré un plan de refinancement et a ainsi pu formuler une requête en vertu de la Loi.
« Il n’y a pas d’inquiétude à y avoir pour les clients », insiste Mme Deschênes. Mis à part ces pépins juridiques, l’entreprise connaît du succès, indique-t-elle. « Nos ventes croissent en moyenne de 11% par semaine depuis le mois de juin. »
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