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Trois-Rivières : le condo a la cote

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17 mai 2012
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Par Guillaume Jacob
TROIS-RIVIÈRES - 

La vigueur du marché immobilier trifluvien semble ne pas vouloir s’essouffler. Suivant la tendance provinciale au cours des dernières années, voilà que le nombre de mises en chantier s’est envolé durant les trois premiers mois de 2012, alors qu’il est en baisse presque partout ailleurs au Québec.

Le nombre de mises en chantier a connu un recul moyen de 15% dans l’ensemble des villes de plus de 10 000 habitants au Québec durant le premier trimestre de 2012 par rapport à la même période l’an dernier. À ce titre, Trois-Rivières fait figure d’exception. Ici, il s’est coulé 63% plus de fondations qu’au début 2011, selon les données de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL).

« Il faut faire attention aux chiffres, prévient toutefois Marie-Élaine Denis, analyste de marchés à la SCHL. Trois-Rivières demeurant un marché de petite taille, une faible variation des chiffres peut se traduire en pourcentages impressionnants. »

Il n’en demeure pas moins que la cité de Laviolette se distingue de ses semblables : Sherbrooke a connu une hausse timide de 5% alors que Gatineau (-13%) et Saguenay (-12%) ont toutes deux connu des reculs.

Si la construction résidentielle a démarré en lion cette année, c’est beaucoup grâce au marché des copropriétés. En effet, alors que la construction de logements locatifs a beaucoup diminué, les condos et les jumelés poussent comme des champignons au printemps, observe Maxime Rodrigue, directeur général de l’Association provinciale des constructeurs d’habitation du Québec (APCHQ), Mauricie-Lanaudière. « C’est un nouveau boom. Trois-Rivières n’a jamais été reconnu comme un endroit où les condos avaient la cote, mais il semble y avoir un engouement pour ce type d’habitation cette année. »

Et si la demande ne fléchit pas, c’est aussi dû à un phénomène de migration, soupçonne M. Rodrigue. « Les coûts d’achat restent moins élevés à Trois-Rivières que dans le reste de la province. J’ai l’impression que beaucoup de Mauriciens d’origine qui ont fait carrière dans la région montréalaise profitent de ces bas prix pour revenir, empochant le fruit de la vente de leur propriété dans le marché métropolitain, beaucoup plus cher. »

Bon départ pour la revente

Les trois premiers mois de 2012 ont aussi donné lieu à une hausse du nombre de transactions de 14% dans le marché de la revente de propriétés, par rapport à la même période l’an dernier.

« Il y a plus d’offres de propriétés, alors on pouvait s’attendre à ça, explique la directrice générale de la Chambre immobilière de la Mauricie, Lise Girardeau. Et puis les trois premiers mois de 2011 avaient été mauvais. »

« Si la construction va bien, il y a des chances que la revente aille bien aussi, note-t-elle. La plupart des gens sont déjà propriétaires lorsqu’ils décident d’acheter une maison neuve. »

Et bonne nouvelle pour les acheteurs, la hausse du nombre de propriétés à vendre jouera en leur faveur, prévoit Mme Girardeau. « On était dans un marché de vendeurs encore l’an dernier, mais on était près de l’équilibre. Aujourd’hui, on est dans un marché assez équilibré. »

 

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