« Nous ne demandons plus des consultations, nous les exigeons. »
Rapport de la Protectrice du citoyen : « On a laissé les aînés mourir sans même s’en préoccuper », dit l’AQDR
L’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR), qui représente plus de 26 000 personnes aînées au Québec, s’est dite catastrophée des conclusions du rapport de la Protectrice du citoyen rendues publiques hier.
Les personnes aînées vulnérables vivant en CHSLD ont été oubliées par le gouvernement pendant la première vague de la pandémie de COVID-19, ce qui a mené à des décès par milliers.
Malgré une situation d’alerte à travers la planète, le gouvernement Legault ne s’est intéressé que très tard aux situations problématiques dans les CHSLD. Pourtant, une proportion importante des aînés les plus vulnérables y résidaient.
« Le manque de considération de la part du gouvernement est outrageux. On ne parle pas ici de délais administratifs ou d’augmentation des coûts, on parle de pertes de vies humaines. Ce qu’a tenté de nous présenter le gouvernement s’est avéré ne pas être le reflet de la réalité dans la planification de gestion de crise pour les CHSLD », a indiqué le président de l’AQDR, Pierre Lynch.
« À la lumière des informations que nous avons aujourd’hui, nous ne demandons plus des consultations, nous les exigeons. Il en va de la protection des personnes les plus vulnérables. Il est impératif que nous ne vivions plus jamais de situations aussi dramatiques que celle-ci. Les personnes aînées ne peuvent plus être dans l’angle mort du gouvernement. Le gouvernement a failli à sa tâche de protéger les plus vulnérables. Nous ne laisserons pas cela arriver une deuxième fois », a conclu Pierre Lynch.
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