Les libéraux réclament maintenant la démission du président de la Chambre

OTTAWA — Les libéraux de Justin Trudeau demandent maintenant la démission du président de la Chambre des communes, Anthony Rota, après qu'il a invité les parlementaires réunis pour le discours du président de l'Ukraine à ovationner un ancien combattant ukrainien ayant servi dans une unité nazie.

La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a confirmé mardi en mêlée de presse la position des libéraux, de même que la leader en Chambre des libéraux, Karina Gould.

«Je pense que le président de la Chambre devrait écouter les députés et démissionner», a laissé tomber Mme Joly

«Je pense qu'il n'y a pas d'autre alternative et (...) c'est la chose à faire», a-t-elle ajouté.

Mme Gould a affirmé que selon les conversations qu'elle a eues, elle ne croyait plus à la possibilité que M. Rota ait l'appui des libéraux.

Les troupes de Justin Trudeau ajoutent donc leur voix à celles des bloquistes et néo-démocrates, qui réclamaient déjà lundi la démission du président de la Chambre.

Un peu plus tôt mardi, M. Trudeau a dit qu'il s'attendait à ce M. Rota réfléchisse à la manière de maintenir la dignité dans la Chambre.

Il a aussi indiqué qu'une réunion était prévue plus tard dans la journée avec les leaders de tous les partis et le président de la Chambre.

La Presse Canadienne