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Le PQ appelle le gouvernement Legault à «reprendre le contrôle» du Mont-Sainte-Anne

durée 13h56
15 décembre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Temps de lecture   :  

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Par La Presse Canadienne, 2025

Le Parti québécois (PQ) appelle le gouvernement Legault à déchirer le contrat avec l'exploitant actuel de la station de ski Mont-Sainte-Anne et à «reprendre le contrôle» du site, après que la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) a ordonné la fermeture de quatre remontées mécaniques aériennes.

Le PQ estime que la «gestion négligente» de Resorts of the Canadian Rockies (RCR) et «son refus d’investir ont entraîné le dépérissement des installations du Mont-Sainte-Anne».

«Problèmes de remontées mécaniques causant des blessés, chute d’une télécabine, effondrement d’une passerelle, affaissement du stationnement, démolition du chalet du sommet de la Crête… (...) Ce ne sont pas des événements circonstanciels; plus personne ne peut nier l’incapacité de RCR à assurer une gestion sécuritaire du Mont-Sainte-Anne», soutient le député péquiste dans la Capitale-Nationale, Pascal Paradis, par voie de communiqué, lundi matin.

Vendredi, la RBQ a ordonné la fermeture de quatre remontées mécaniques à la suite d'inspections réalisées quelques jours plus tôt, en lien avec une panne survenue sur un réseau haute tension. La décision de la RBQ a entraîné le report de l'ouverture de la station qui était prévue le week-end dernier.

Pour le PQ, «la fin de la récréation doit sonner» pour RCR, une entreprise albertaine. Il est temps, selon le parti d'opposition, que le gouvernement du Québec prenne «tous les moyens pour mettre fin aux relations contractuelles avec RCR et reprendre le contrôle du Mont-Sainte-Anne».

Cela pourrait passer par une loi spéciale, si nécessaire, estime M. Paradis. Le député croit également que le gouvernement caquiste doit annuler l'entente en vertu de laquelle Québec et RCR se sont engagés, l'an dernier, à investir chacun 50 millions $ pour améliorer «l’ensemble du domaine skiable» et installer de nouvelles remontées mécaniques.

Frédéric Lacroix-Couture, La Presse Canadienne