Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon perd son bras droit

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Par La Presse Canadienne, 2025
QUÉBEC — Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon perd son organisatrice en chef, France Amyot, qui quitte pour des raisons personnelles, a appris La Presse Canadienne.
Ce départ survient à un bien mauvais moment pour le Parti québécois (PQ), alors qu'il est en pleine période de recrutement de candidats et de préparatifs pour la prochaine campagne électorale.
Mme Amyot — la nièce de René Lévesque — est un pilier du mouvement souverainiste. Elle y a occupé diverses fonctions, ayant notamment dirigé le cabinet de plusieurs chefs du PQ et du Bloc québécois pendant des années.
France Amyot est arrivée auprès de M. St-Pierre Plamondon en janvier 2022, au moment où le PQ était très bas dans les sondages.
Le parti est désormais au sommet de sa popularité: selon le plus récent sondage Léger, si une élection avait lieu aujourd'hui, le PQ récolterait 32 % des appuis, devant le Parti libéral du Québec (PLQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ).
Dès 2023, Mme Amyot entamait, avec la présidente du PQ à l'époque Catherine Gentilcore, le recrutement de candidates en vue des prochaines élections générales de 2026.
Le PQ vise la «zone paritaire» hommes-femmes pour sa députation de 2026, or il faut plus de temps à des recrues féminines potentielles pour envisager le défi d’être candidates et éventuellement devenir députées.
La députation péquiste actuelle est composée de cinq hommes, avec l'élection récente d'Alex Boissonneault dans Arthabaska-L'Érable.
Dans les derniers jours, une ancienne députée péquiste d'Hochelaga-Maisonneuve, Carole Poirier, a annoncé qu'elle se joignait au PQ comme responsable du recrutement.
Mme Poirier était jusqu'à tout récemment directrice de cabinet du maire de Terrebonne, Mathieu Traversy.
Caroline Plante, La Presse Canadienne