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Demandeurs d'asile : Jean-François Roberge réitère sa menace de couper l'aide sociale

durée 11h43
13 novembre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Temps de lecture   :  

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Par La Presse Canadienne, 2025

QUÉBEC — En raison de «l’arrivée soutenue d’un nombre important de demandeurs d’asile» sur le territoire québécois, le ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, réitère sa menace de leur couper l’aide sociale si Ottawa ne lui rembourse pas les dépenses qui leur sont associées. Il refuse toutefois de dire à quel moment il mettra sa menace à exécution.

«Quand les gens ont leur permis de travail et que les mois passent, qu'ils restent sur l'aide sociale, qu’ils n'ont pas d'emploi, qu’ils ont de la misère à s'enraciner ici, et bien à terme, le gouvernement québécois réduira de manière importante l'aide sociale pour que ces personnes-là soient incitées à aller dans une autre province», a expliqué le ministre en mêlée de presse jeudi matin.

Le ministre dit vouloir prendre en compte le fait que des demandeurs d’asile ont des enfants.

Selon Jean-François Roberge, le Québec est trop «attractif» pour sa capacité d’accueil.

Pour 2024, le gouvernement estime que les coûts engendrés par les demandeurs d’asile s’élèvent à 733 millions $, dont 500 millions $ juste pour l’aide sociale.

Jean-François Roberge n’a pas voulu s’avancer sur les détails et le moment où il commencera à couper les vivres aux demandeurs d’asile.

Le ministre de l’Immigration a d’ailleurs envoyé une lettre à son homologue fédéral afin de faire entendre ses doléances.

Dans cette missive dont La Presse Canadienne a obtenu copie, il presse Ottawa de poursuivre «ses efforts afin de renforcer sa capacité à distinguer efficacement les véritables demandeurs et à mettre en place des mesures visant à resserrer la politique de délivrance des visas, afin de prévenir les arrivées au Canada sous de faux prétextes».

Le ministre demande aussi au fédéral de «mettre en place des mesures concrètes visant à favoriser une répartition équitable de ces nouveaux arrivants au sein du Canada».

Thomas Laberge, La Presse Canadienne