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Alberta: un rapport sur les contrats de santé révèle des conflits d'intérêts notoires

durée 12h58
17 octobre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Par La Presse Canadienne, 2025

EDMONTON — Un rapport final sur les allégations de corruption dans les contrats de santé du gouvernement albertain indique qu'il était largement connu que deux employés étaient en conflit d'intérêts, mais qu'aucune mesure n'a été prise par les hauts fonctionnaires.

L'ancien juge manitobain Raymond Wyant formule 18 recommandations au gouvernement albertain, notamment l'amélioration des politiques en matière de conflits d'intérêts et d'approvisionnement.

«La plupart des gens semblaient supposer que les responsables étaient au courant de ces situations et les avaient traitées (ou les traitaient), mais cela ne semble pas avoir été le cas», affirme M. Wyant dans le rapport publié vendredi.

«Cela démontre la nécessité de mettre en place des processus permettant aux gens de signaler ce genre de situations sans crainte.»

L'enquête fait suite à des allégations de congédiement injustifié déposées par un ancien directeur général de l'autorité sanitaire provinciale de l'Alberta.

M. Wyant affirme n'avoir trouvé aucune preuve d'actes répréhensibles de la part de la première ministre Danielle Smith, de ses ministres ou d'autres membres de son personnel politique.

Mais il a écrit que les pouvoirs limités qui lui sont conférés l'empêchent de faire des déclarations définitives.

«Cela signifie simplement que je n'ai trouvé aucune preuve de cela, dit-il. Je ne peux tirer de conclusions que sur la base des documents que j'ai pu examiner et des personnes que j'ai interrogées.»

Raymond Wyant a interrogé 26 personnes pour son enquête, dont un homme d'affaires au cœur de certaines allégations et les deux membres du personnel impliqués dans des conflits d'intérêts, Jitendra Prasad et Blayne Iskiw.

Comme l'enquête n'était pas une enquête publique, M. Wyant affirme que certaines personnes ont refusé d'être interrogées et ont évité de répondre à certaines questions.

«En l'absence d'interrogatoire et de contre-interrogatoire rigoureux comme dans un cadre formel, je n'ai pas pu tirer de conclusions sur la crédibilité des informations fournies verbalement par les personnes interrogées.»

L'ancien juge dit avoir eu le sentiment que beaucoup essayaient de dire la vérité, mais qu'il avait l'impression que certaines ne fournissaient pas des «informations complètes».

Lisa Johnson et Jack Farrell, La Presse Canadienne