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Alors que la pandémie de COVID-19 n’a fait qu’aggraver la problématique

Troubles de conduites alimentaires : RBC fait don de 50 000 $ à Loricorps

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18 janvier 2022
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Jean-Francois Desbiens
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Par Jean-Francois Desbiens, Journaliste

Partenaire de longue date du groupe de recherche Loricorps de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) dans la lutte aux troubles des conduites alimentaires (TCA), RBC Banque Royale vient de lui faire don de 50 000 $ provenant de sa fondation.

Ce montant vise à soutenir les activités de recherche, d’intervention et de formation du Loricorps pour la prochaine année. C’est une aide qui tombe à point, alors que la pandémie de COVID-19 n’a fait qu’aggraver cette problématique de santé publique.

Le contexte pandémique a effectivement participé au développement d’un niveau plus élevé de comportements de compulsions ou de restrictions alimentaires, et ce, dès les premières semaines de confinement.

Les chercheurs du Loricorps ont donc souligné que la réalité des troubles des conduites alimentaires ne se limite plus à des problèmes de santé mentale, mais à un continuum d’attitudes et comportements alimentaires dysfonctionnels.

« Un individu décède toutes les 52 minutes de complications relatives aux TCA et à l’obésité. Depuis le début de la pandémie, notre système de santé connaît une augmentation des cas d’hospitalisation, ainsi qu’une sévérité et une vaste diversité des cas pour ce genre de trouble. C’est pratiquement du jamais vu! En nous réitérant sa confiance, un partenaire comme RBC Banque Royale nous permet de poursuivre notre mission de contribuer à préserver le bien-être et la santé de notre population », explique Johana MonthuyBlanc, professeure au Département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et responsable du Loricorps.

Un partenariat gagnant

L’association entre le Loricorps et RBC remonte à 2017. À l’époque, le président de la division québécoise de RBC, Martin Thibodeau, s’était déplacé à l’UQTR pour annoncer un soutien financier historique de 400 000$ servant à propulser la recherche transdisciplinaire de l’équipe composée majoritairement de chercheurs de l’UQTR ayant des expertises différentes.

L’approche novatrice et transdisciplinaire du Loricorps, notamment par l’intégration de technologies numériques comme la réalité virtuelle, avait particulièrement séduit M. Thibodeau. Ce dernier connaissait d’ailleurs très bien le potentiel de l’université trifluvienne en recherche, lui qui a obtenu un baccalauréat en administration de l’UQTR en 1989 et qui a reçu un prix Pythagore en 2015 dans la catégorie sciences administrative.

« En plus de soutenir la recherche transdisciplinaire et appliquée du Loricorps, RBC Banque Royale envoie un fort message de reconnaissance envers le travail réalisé par notre équipe scientifique et clinique au cours des 10 dernières années. Si le Loricorps est passé du statut de laboratoire départemental à celui de groupe de recherche internationalement reconnu en à peine 10 ans, c’est en grande partie grâce au précieux soutien de partenaires comme RBC », souligne Johana Monthuy-Blanc.

Hausse des hospitalisations

Le contexte de pandémie mondiale de COVID-19 a généré une hausse des cas d’hospitalisation et de la diversité des cas, comme illustrés ci-dessous suite à une étude du Loricorps :

• 86 % des individus reconnaissent les effets de l’ennui/isolement sur leurs habitudes alimentaires

• 50 % des individus ont affirmé avoir pris du poids

• 70 % des individus ont présenté des préoccupations alimentaires et corporelles plus élevées qu’habituellement

Rappelons que le mandat du groupe de recherche Loricorps de l’UQTR est de développer le dépistage, la prévention et le traitement des troubles des conduites alimentaires (TCA) tant au niveau régional, national qu'international en alliant recherche novatrice et intervention en milieu de pratique selon une approche transdisciplinaire et intersectorielle qui intègre l’expertise diversifiée de ses chercheurs provenant de plusieurs secteurs, dont les sciences de l’éducation, les mathématiques, l’informatique, l’ergothérapie, les sciences infirmières, la chiropratique, la psychologie et les sciences de l’activité physique.

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