Pour améliorer la productivité des entreprises de l’industrie manufacturière
Mélanie Joly annonce un soutien de plus de 2 M$ au CNIMI
La ministre du Développement économique et des Langues officielles, Mélanie Joly, a annoncé un appui financier de 2 220 000 $ au Centre national intégré du manufacturier intelligent (CNIMI) propulsé par l’Université du Québec à Trois-Rivières et le Cégep de Drummondville.
L’aide accordée, sous forme de contribution non remboursable, servira à acquérir, installer et programmer des technologies numériques et des équipements innovants, de même qu’à acquérir et implanter des logiciels.
Situé à Drummondville, le CNIMI vise notamment à appuyer les entreprises manufacturières dans la numérisation de leurs opérations et leur virage 4.0. Pour ce faire, il compte se doter d’une vitrine technologique qui permettra de comparer le fonctionnement d’une usine intelligente à celui d’une usine traditionnelle.
Ce projet permettra aux manufacturiers d’adopter et d’intégrer des technologies innovantes et numériques au sein de leurs opérations et ainsi d’accroître leur compétitivité.
« Nous continuons à travailler avec les manufacturiers innovants pour leur donner les outils nécessaires au développement de technologies et de procédés novateurs, au bénéfice des travailleurs et des régions du Québec, affirme Mme Joly. Grâce au soutien du gouvernement du Canada, ils peuvent miser sur l’innovation, véritable moteur économique et pilier de la croissance, pour stimuler l’économie locale et créer de bons emplois dans leur région. Ainsi, nos entreprises manufacturières sont en meilleure position pour préparer la relance post-COVID-19. »
« Le Centre national intégré du manufacturier intelligent repose sur la synergie entre formation collégiale et universitaire, de même que sur l’interaction entre recherche, innovations technologiques et transfert des connaissances, indique de son côté Brigitte Bourdages, directrice générale, Cégep de Drummondville. Le financement obtenu représente un levier appréciable pour fortifier encore davantage notre collaboration interordres inédite et favoriser nos projets de transfert et d’accompagnement auprès de nos partenaires industriels. »
« Au-delà de la marque de confiance dont ils témoignent, les montants annoncés nous permettent d’appuyer concrètement la transition du secteur manufacturier québécois vers la fabrication intelligente et d’en renforcer les possibilités d’avenir, termine Christian Blanchette, recteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Notre vitrine industrielle des plus récentes technologies d’automatisation manufacturière jouera à cet égard un rôle majeur, tant sur le plan académique pour la formation des étudiants que sur celui de la recherche appliquée et de son transfert dans le milieu. »
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