Marc Descôteaux - Parti libéral
Par L'Écho
En cette campagne électorale, L’Écho vous propose un tour d’horizon de chacune des circonscriptions où le journal est distribué. Chaque semaine, nous demanderons aux candidats de se prononcer sur cinq questions.
L’Écho : Pourquoi faire le saut en politique ?
Marc Descôteaux : « Je suis ingénieur mécanique et directeur dans une entreprise de produits chimiques de la région depuis 15 ans. Depuis 2009, j’ai été appelé à m’impliquer dans le monde municipal, un monde très loin du secteur privé. J’ai eu la piqûre de l’implication. Je me suis aperçu qu’il y avait beaucoup d’espace pour de l’innovation dans le secteur public, que j’étais capable de faire, pour le comté, autant et même plus que j’ai pu faire comme maire de Sainte-Monique. »
Quel bilan faîtes-vous du gouvernement sortant ?
« Après avoir été à même de travailler avec le gouvernement libéral comme maire, je trouve qu’il a soutenu, de façon robuste, les initiatives économiques. Depuis 2008, on a passé à travers une crise économique de façon magistrale. Je l’ai constaté au sein de l’entreprise pour laquelle je travaille. C’est pourquoi le gouvernement libéral a toute mon appréciation. »
Selon vous, le prochain député de Nicolet-Bécancour devra s’attaquer à quels enjeux en priorité ?
« La première chose à faire c’est d’aller auprès des gens. Avec mes qualités managériales, je vais mettre en place les structures qu’il faut pour me rapprocher des gens à tous les niveaux, que ce soit par contact direct avec les citoyens ou par leurs conseils municipaux, pour déterminer quels sont les besoins du milieu et ceux des gens. Parmi les dossiers, il y a l’autoroute 55 et les entreprises majeures qui pourraient s’installer au Parc industriel de Bécancour. Je veux agir là où j’ai du pouvoir, et j’ai le pouvoir de me rapprocher de la population et porter leurs besoins jusqu’à l’Assemblée nationale. Le Plan Nord est un concept vague, mais je veux l’expliquer en termes concrets. Ce sont de grandes entreprises qui s’installent loin de nous, mais il y a plein d’entreprises à proximité qui pourront profiter.
Êtes-vous pour ou contre la réfection de Gentilly-2 ?
« Je suis fortement favorable. C’est un joyau de connaissances qu’on a sur le territoire. Étant ingénieur, c’est quelque chose qui me tient beaucoup à cœur. En même temps, il faut être conscient qu’on ne fait pas des projets seulement pour le plaisir de les faire. Il faut qu’ils soient rentables. Le gouvernement a demandé à Hydro-Québec de refaire une mise à niveau sur le projet. Toutes les leçons tirées de Fukushima seront prises en compte par la Commission canadienne de sûreté nucléaire, ainsi que l’expérience de la réfection de la centrale de Pointe-Lepreau.
Êtes-vous pour ou contre l’exploration et, éventuellement, l’exploitation des gaz de schiste ?
« Le conseil des maires de la MRC de Nicolet-Bécancour, dont j’étais membre, s’était prononcé contre le moratoire. Selon les résultats de l’étude environnementale stratégique en cours, la position pourrait changer. Il n’y aura pas d’exploitation des gaz de schiste qui va se faire en compromettant la sécurité des gens et du milieu. Si l’étude arrivait à la conclusion qu’on peut exploiter ça de façon sécuritaire et en respectant l’environnement, à ce moment-là, on collerait sur la recommandation de cette étude. »
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