La CAQ complète sa formation
Par Guillaume Jacob
La Coalition avenir Québec a levé le voile sur ses candidats pour les circonscriptions toujours orphelines en Mauricie. Andrew D’Amours sera de la course dans Trois-Rivières tandis que l’ex-adéquiste Jean Damphousse confirme la rumeur de son retour dans Maskinongé.
Andrew D’Amours, 22 ans, est consultant en management dans le domaine de la santé. Il est impliqué au sein de la Coalition avenir Québec depuis les débuts de l’organisation, alors qu’elle était un organisme sans but lucratif. Il a été coordonnateur régional et organisateur en chef pour le parti en Mauricie.
« Ça fait des années que je suis intéressé par la politique », a-t-il mentionné. Le jeune candidat a vu l’occasion de se lancer aux côtés de François Legault.
Bien que personnellement fédéraliste, il souhaite « mettre ce débat de côté » pour plancher sur les défis que le Québec doit relever, comme le martèle le chef de la CAQ.
Il compte mener une « campagne de terrain agressive », si des élections sont déclenchées comme le veut la rumeur mercredi.
Conscient qu’il aura comme opposant des candidats, soit plus expérimenté et plus connu (Danielle St-Amand pour les libéraux, Djemila Benhabib pour le PQ), il dit miser sur la popularité de son chef pour faire sa place. Selon lui, sa jeunesse sera aussi une force, car elle sera synonyme de changement.
Le principal enjeu dans Trois-Rivières est à son avis l’économie. Il veut encourager les investissements privés. « Nous avons un bassin d’entrepreneurs extraordinaires ici et il faut les encourager. »
L’éducation et la santé seront aussi des thèmes abordés. Le jeune candidat défend l’idée d’accorder davantage d’argent aux écoles en milieux défavorisés et veut s’attaquer au taux de décrochage trop élevé.
Jean Damphousse
Porté jusqu’à l’Assemblée nationale par la vague adéquiste de 2007, Jean Damphousse tentera un retour au Salon bleu en séduisant les électeurs de Maskinongé. Entrepreneur agricole impliqué au sein de nombreuses instances publiques de la circonscription, il fait un retour en politique au sein d’un parti dont il dit partager les valeurs.
« En tant qu’entrepreneur, mais aussi en tant que gestionnaire dans le secteur public, je pense qu’il faut être capable de prendre des décisions en toute liberté, à l’abri des groupes de pression et des lobbies, avec la seule obsession de servir l’intérêt public. »
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