1,172 million $ pour le Grand Prix en 2011
Par Guillaume Jacob
Réclamés depuis belle lurette par le conseiller du district du Carmel, André Noël, les chiffres sur les dépenses encourues par la Ville dans le cadre du Grand Prix de Trois-Rivières ont finalement été présentés au conseil municipal lors de la dernière assemblée publique. Au total, la Ville a soutenu l’événement à hauteur de 1 172 000 $ pour l’édition 2011.
En plus des subventions directes au fonctionnement (550 000 $) et à la commercialisation (202 000 $), la Ville de Trois-Rivières a offert plus de 400 000 $ de services au Grand Prix.
Le plus gros poste de dépense est celui des services techniques, car la Ville a procédé à plusieurs travaux de réfection sur le circuit urbain, dont la construction d’un muret pour 277 000 $. Un peu plus de 12 000 $ ont aussi été dépensés pour des clôtures.
La section des Parcs et espaces verts a déboursé plus de 18 000 $ pour acheminer sur le site et installer du matériel comme des barrières antiémeutes, des gradins, des poubelles, des guérites, etc.
Il en a aussi coûté plus de 17 000 $ à la Sécurité publique pour encadrer la circulation automobile au centre-ville et assurer la sécurité du public lors des traditionnels feux d’artifice et des soirées d’animation tout au long de l’événement.
« On a été jusqu’à détailler les coûts pour les vis et les boulons », a fait remarquer le maire Yves Lévesque. « Il ne faut pas oublier que le Grand Prix, ce sont 17 millions de dollars de retombées économiques », a-t-il tenu à souligner.
D’autres événements décortiqués
Le conseiller André Noël a aussi eu la surprise de constater que l’exercice de ventilation des frais assumés par la Ville avait aussi été fait pour les autres événements que sont le Festivoix, le festival DansEncore, les Délices d’automne, le Marché de Noël, l’Exposition agricole et Trois-Rivières en blues.
« On a toujours dit qu’on donnerait les chiffres du Grand Prix, a affirmé Yves Lévesque, mais tant qu’à le faire, on ne voulait pas le faire pour un seul événement. »
Le conseiller Noël, qui allait proposer une résolution en bonne et due forme lors de la séance pour obtenir ces chiffres, en a quand même profité pour y apporter un amendement proposant de refaire l’exercice tous les ans, et ce pour « toute personne morale » qui a reçu de la Ville une aide d’au moins 50 000 $.
À sa grande surprise, son amendement a été adopté à l’unanimité par le conseil, et les conseillers du Groupe des 7 sont allés jusqu’à applaudir cette rare démonstration de cohésion.
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