L'AGE UQTR prend la défense de l'ancienne rectrice de l'Université Nadia Ghazzali
L’Association générale des étudiants(e)s de l’Université du Québec à Trois-Rivières (AGE UQTR), a été surprise et choquée de la décision de la rectrice, Nadia Ghazzali, de quitter ses fonctions. Plus tôt cette journée-là, l’AGE UQTR prenait connaissance des recommandations de la part du Vérificateur général du Québec (VGQ).
En matinée, l’Association s'était présentée à la rencontre impliquant la communauté universitaire. L’AGE UQTR souligne bien sûr l’importance pour une institution publique d’avoir de bonnes pratiques en matière de gouvernance et de gestion. Cependant, la faute incombe à une seule et même personne. Ceci étant dit, le rapport ne justifie en rien une démission sous la contrainte du ministre de l’Éducation, François Blais.
Selon le président de l’AGE UQTR, Jean-René Leblanc-Gadoury: « À la lecture du rapport du VGQ, il est évident pour l’AGE UQTR qu’il s’agit d’une décision exagérée. Le rapport fait mention de dossiers antérieurs à l’arrivée de Mme Ghazzali ainsi que de nombreuses allégations qui n’ont toujours pas été confirmées. M. Blais semble faire preuve de mauvaise gouvernance accompagnée d’un jugement hâtif, sans prendre en considération les nuances. Le gouvernement devrait prêcher par l’exemple et ne pas agir avec autant d’empressement.»
«Depuis l’arrivée de la rectrice en 2012, les relations entre l’administration et l’AGE UQTR se sont nettement améliorées. Il était difficile à l’époque d’avoir des échanges avec la direction de l’Université. Cette décision pourrait d’autant plus fragiliser notre institution», conclut M. Leblanc-Gadoury.
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Anware Temsamani