Le Ellensborg est le premier navire océanique à atteindre le Port de Trois-Rivières en 2019
Par Salle des nouvelles
Le Ellensborg est le premier navire océanique en provenance d'un port étranger à accoster sans escale au Port de Trois-Rivières en 2019. Il a atteint le port le 7 janvier à 14 h 24 après une traversée de 25 jours sur l’Atlantique. Le navire, avec sa quinzaine de membres d’équipage de nationalité thaïlandaise, a quitté le port de Lüderitz en Namibie le 14 décembre 2018 avec à son bord une cargaison de 11 000 tonnes métriques de zinc, qui est déchargée par Somavrac et destinée à l’entreprise CEZinc.
Madame Danielle St-Amand, présidente du conseil d’administration de l’Administration portuaire de Trois-Rivières (APTR) précise : « Pour remporter le titre du 1er navire, celui-ci doit provenir d’un port étranger, il doit avoir effectué sa traversée sans avoir fait d’escale avant d’arriver à Trois-Rivières et venir effectuer une opération de chargement ou de déchargement au port ».
Lors de la 53e cérémonie soulignant l’arrivée du premier navire de l’année au Port de Trois- Rivières, le capitaine, Monsieur Meemongkhon Choorith et le chef ingénieur Monsieur Singh-Sa Suthep, ont reçu une giclée du tableau Un port, une équipe, une œuvre de Madame Caroline St-Pierre, artiste-peintre de la Mauricie, ainsi qu’un panier de produits régionaux.
Monsieur Gaétan Boivin, président-directeur général de l’APTR a tenu à rappeler que Somavrac manutentionne des produits miniers pour différentes minières et usines de raffinement situées au Québec, en Ontario et aux États-Unis, et ce, à partir de ses installations au Port de Trois- Rivières.
À propos du Ellensborg
Le navire à cargaison générale Ellensborg a été construit en 2011 et navigue actuellement sous pavillon Panaméen. Il a une longueur hors tout de 138,5 m et 21,19 m de large. Le navire est amarré à la section 20 du Port de Trois-Rivières pour une période d’environ quatre jours. Pendant son séjour à Trois-Rivières, il est représenté par l’agence maritime Agences océaniques du Bas St-Laurent.
Naviguer sur les eaux glaciales : un défi encore aujourd’hui
La cérémonie du premier navire de l’année souligne l’exploit qu’accomplissent les équipages en naviguant sur le fleuve Saint-Laurent l’hiver. Ce sont les efforts des nombreux acteurs du système fluvial qui rendent plus que jamais possible la navigation hivernale. Pensons entre autres à la Garde côtière canadienne, dont les brise-glace maintiennent l’ouverture du chenal entre Québec et Montréal pendant l’hiver.
La navigation en hiver, des ajustements nécessaires
Pour pouvoir naviguer sur le Saint-Laurent en hiver, les navires allègent leur cargaison. Ils doivent également avoir une coque renforcée, posséder un moteur adapté qui permet de réchauffer l’eau utilisée par le système de refroidissement du moteur afin d’éviter la formation de glace et être dotés de systèmes de navigation performants, tels que des radars détectant la présence des glaces.
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