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OPINION | La CTETS propose d'injecter l'argent de la fluorisation de l'eau dans des programmes de santé

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19 mai 2015
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À la suite de l’annonce du ministre de la Santé et des Services sociaux, le Dr Barrette, quant aux coupes budgétaires de 25,7 M$ en santé dans la région, la Coalition trifluvienne pour une eau très saine (CTETS) et ses 10 441 signataires de la pétition contre la fluoration de l’eau propose une solution pour réduire les coupes budgétaires en santé dans la régio.

Nous avons appris, par la loi d’accès à l’information, que les coûts de la rénovation des infrastructures pour la fluoration de l’eau potable de Trois-Rivières approcheraient les deux millions.

Dans le budget en 2011-2012 « Promotion et prévention en santé dentair/ fluoration » du MSSS (fonds 9063-03, poste budgétaire 02-04-13-01-BK), la ville de Trois-Rivières a reçu les montants de 12 360 $ plus 5 400 $. On sait aussi qu’une dépense de 59 787 $ a été octroyée à Pluritec Ltée, le 12 novembre 2012 et une prévision des coûts de travaux de 797 000 $ a été autorisée pour la modernisation du matériel de fluoration à être réalisée par on ne sait quelle entreprise. 

Cela fait la « modique » somme de 874 547 $ octroyeé à la ville de Trois-Rivières par le MSSS pour envoyer 99 % de cette eau fluorée dans la nature et dans les égouts. De plus, les contribuables trifluviens devront débourser plus de 50 000 $ par an pendant 20 ans, non subventionnés (référence : Mémoire Réseau Environnement, avril 2013), pour garantir le bon fonctionnement des opérations techniques de cette mesure dite de santé publique. Au total, on approche les deux millions. N’est-ce pas un vrai gaspillage des fonds public?

La CTETS propose donc au nouveau directeur du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS), Martin Beaumont, et aux syndicats du réseau de la santé et des services sociaux de demander que l’argent investit dans la fluoration de l’eau potable soit injecté dans des services et programmes socialement plus acceptables et beaucoup plus essentiels à notre population. Dans un contexte d’austérité, nous devons faire les bons choix, investir les deniers publics à la bonne place et prendre les meilleures décisions pour une population en santé. 

Joan Harel,
porte-parole de la CTETS

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