Rallye Aïcha Gazelle: un but ultime de vie
Cette idée de participer un jour à un rallye a toujours été bien présente chez Joanie Parenteau et Nathalie Cloutier. Les deux aventureuses sont devenues des amies, il y a quatre ans, alors qu'elles travaillaient à la même école. En octobre 2014, elles ont décidé de se lancer dans l'aventure du Rallye Aïcha des Gazelles au Maroc du 18 mars au 2 avril 2016.
Depuis cette date, elles planchent sur plusieurs moyens de financement. Un grand total, approximatif, de 36 000$ doit être amasser pour participer à cet événement mondial.
De ce montant, deux formations sont prévues. Une en Californie pour apprendre à piloter correctement un 4X4 dans les dunes de sable et une autre, pour apprendre à lire une carte à l'aide d'une boussole.
Amasser de l'argent
« C'est un véritable travail à temps plein! Comme on voulait bien organiser nos différents événements et qu'ils soient à la hauteur de nos attentes, nous nous sommes données deux ans pour amasser tout l'argent nécessaire. C'est un très long processus », mentionnent-elles.
Depuis, Nathalie et Joanie préparent actuellement un encan dont les prix ont été remis par différents commerces de la région. Aussi, elles vendent des tuques et des bandeaux, via leur page Facebook, en collaboration avec la créatrice de la marque Rafales.
Les deux femmes du monde de l'éducation joueront à la serveuse d'un jour ce vendredi 20 mars à la pizzéria Rock'N'Roll dans le secteur Cap-de-la-Madelaine. Elles répéteront l'expérience au mois de juillet, mais au Broadway Pub à Shawinigan.
Un souper spaghetti est aussi prévu le samedi 18 avril à 18h au Pavillon Lemire (840, rue St-Paul). Le coût du billet est de 20$.
En faire bénéficier aux autres
« Avec cette expérience là, je voudrais en faire bénéficier mes élèves de 6e année. Il y a de belles leçons de vie à tirer. Juste les images du Maroc, les placer dans le monde. Je vais inclure cet aspect l'année prochaine dans mon enseignement », explique Joanie Parenteau.
Cette aventure ne fait pas peur aux deux amies, au contraire.
« On ne sait pas comment on va réagir sur le terrain. Cependant, cela va toujours se faire dans le respect des limites de l'autre. Ce qui sera le plus déstabilisant, je crois que ce sera les tempêtes de sable. On vit actuellement le défi en devant amasser autant d'argent », explique l'enseignante.
Pour suivre leurs différentes activités: ICI
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