Faire converger la science et les affaires
Par Guillaume Jacob
Innovation et développement économique Trois-Rivières (IDE) veut accélérer la diversification économique de la ville dans le domaine de l’économie du savoir. C’est pourquoi le bras économique de l’administration municipale vient de signer une entente de partenariat avec l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) pour favoriser la collaboration entre chercheurs et entrepreneurs.
Selon la nouvelle entente, des professeurs et des étudiants de l’UQTR pourront utiliser les équipements de recherche du Technocentre, propriété d’IDE, pour mener des recherches en partenariat avec des entreprises qui ont dans leurs cartons des projets prometteurs. Le Technocentre est cette bâtisse inaugurée en 2009 sur le site de Trois-Rivières sur Saint-Laurent et dont les espaces sont loués à des entreprises de haute technologie. Des équipements de biofermentation y sont installés pour la recherche.
L’objectif de l’entente est de garder des diplômés en dans la région, de convaincre des compagnies de haute technologie de s’y établir et de favoriser la création de nouvelles entreprises.
« Dans ce domaine, les employeurs doivent pouvoir compter sur de la main-d’œuvre hautement qualifiée, explique Rosemarie Dallaire, d’IDE Trois-Rivières. La présence de l’Université devient un argument pour les attirer chez nous. D’autre part, ce genre de collaboration peut éveiller les étudiants à des opportunités d’affaires. »
Les deux nouveaux partenaires prioriseront les projets qui s’inscrivent dans les pôles de développement déjà identifiés : les bioprocédés industriels, les technologies environnementales, la microélectronique et les technologies de l’information et des communications. « Ces créneaux sont en phase avec plusieurs projets de recherche en cours à l’Université, a souligné la rectrice, Nadia Ghazzali. Notre institution est un immense réservoir de talents. »
Infologique Innovation est un bon exemple d’entreprise trifluvienne qui a déjà bénéficié d’une collaboration avec l’Université. Pour mettre au point l’application Marti, qui aide les personnes atteintes de déficience intellectuelle à effectuer des tâches au quotidien ou dans un lieu de travail, l’entreprise a collaboré avec la Chaire de recherche sur les technologies de soutien à l’autodétermination. C’est le genre de projet que veut favoriser la nouvelle entente.
Une subvention de 100 000 $ de la Ville permettra aussi à l’Université de créer une nouvelle chaire de recherche en gestion de projets aéronautiques, un autre secteur-clé de la diversification économique de Trois-Rivières.
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