GP3R: 335 000 $ de la part de Québec
Par Matthieu Max-Gessler
À quelques jours du début du Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R), l’organisation de l’événement a eu droit à un cadeau de taille: une subvention de 335 000 $ de la part du ministère du Tourisme.
Le tiers de ce montant est dédié au Championnat du monde de Rallycross FIA, une nouveauté dans la programmation du 45e anniversaire de l’événement. Pour le directeur général de l’événement, Dominic Fugère, cette aide arrive à point nommé.
«On a pris un grand risque en organisant le Championnat. Sans cette subvention, on aurait sûrement pu le faire quand même, mais c’est rassurant», a-t-il reconnu.
Le ministre responsable de la région, Jean-Denis Girard, qui a annoncé cette aide au nom de la ministre du Tourisme, Dominique Vien, a rappelé l’importance des retombées économiques et la visibilité qu’à la région grâce à l’événement.
«Le Grand Prix était déjà de haut calibre, mais cette année, il prend un tournant encore plus international, puisque les pilotes de rallycross sont surtout des Européens. En tout, 816 millions de foyers, dont une grande partie en Europe, auront accès à la course de cette fin de semaine à la télévision», a-t-il souligné.
Le partenariat avec Loblaw est renouvelé
L’organisation du GP3R a aussi renouvelé son partenariat avec Loblaws. La chaîne d’épicerie sera ainsi le fournisseur officiel de rafraîchissements. L’entreprise sera également, pour une deuxième année, présentatrice de La Magie des Feux Loto-Québec.
«Je suis très heureux que nous soyons là pour une deuxième année, surtout que je viens de la région. Notre association avec les feux, c’est une grande opportunité; ça dit merci à tous les gens de la région», a souligné André Fortier, vice-président principal chez Loblaws.
Un Kiosque mobile sera également aménagé au coin des rues des Forges et du Fleuve, du 7 au 9 août.
Une course riche en action
À quelques jours du début des courses du Championnat de Rallycross, quelques pilotes ont déjà fait leur arrivée à Trois-Rivières. Leurs mécaniciens s’attellent déjà à régler les véhicules en fonction de la piste, qui ne leur facilitera pas la tâche, estime M. Fugère.
«D’habitude, les mécaniciens travaillent en fonction d’une piste 100% en asphalte ou 100% en terre. Là, c’est 50-50. Ils vont être obligés de prendre des chances et c’est ça qui rend la course excitante», a-t-il promis.
La première course de vendredi a d’ailleurs été devancée d’une heure. Elle débutera à 19h30.
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