«J’ai dit ça sous le coup de la colère»
Par Matthieu Max-Gessler
Après avoir affirmé dans un quotidien de la région que peu importe le résultat de l’enquête sur l’ancien directeur général et fondateur de la maison Carignan, Yvon Carignan, ce dernier serait congédié, le directeur général par intérim de l’établissement est revenu lundi sur ses propos.
«J’ai parlé un peu trop vite. Avec la campagne de salisage qui n’en finit plus, j’ai dit ça sur le coup de la colère quand le journaliste m’a dit qu’on nous accusait encore de mal traiter les résidents», explique Alain Poitras.
Le remplaçant de M. Carignan songe par ailleurs à déposer une plainte au criminel contre certaines personnes qui les harcèlent, lui et la directrice clinique de la Maison Carignan, Audrey Alarie. Ce présumé harcèlement aurait lieu sur les réseaux sociaux.
«C’est le même personnel»
M. Poitras a défendu à nouveau la qualité des services offerts à la maison Carignan, en réaction aux allégations d’anciens résidents qui se sont plaint de la façon dont ils ont été traités.
«J’ai tous les documents pour prouver que c’est complètement faux. C’est le même personnel qui travaille ici que pendant qu’Yvon Carignan était là. Ça n’a pas changé, c’est la même affaire», défend-t-il.
Le directeur général par intérim accuse par ailleurs M. Carignan de manipuler d’anciens résidents pour qu’ils s’attaquent à sa réputation.
«Le loup est sorti de sa tanière»
Pour sa part, Yvon Carignan n’a pas été surpris par les déclarations de M. Poitras de la semaine dernière.
«Ça fait juste prouver ce que je dis depuis le début: j’ai été congédié le 17 février 2014. Je le savais où ça s’en allait depuis le départ: le loup est sorti de sa tanière», clame-t-il.
Il n’empêche que tant que son congédiement ne sera pas officialisé – si c’est bien le cas – le fondateur du centre de thérapie ne peut faire avancer son dossier devant la Commission des normes du travail, puisqu’il est toujours considéré à l’emploi de la Maison Carignan.
Quand au ternissement de son image dont M. Poitras dit être victime, il estime simplement lui rendre la monnaie de sa pièce.
«C’est vrai que c’est salissant ce que je fais, mais pas plus que ce qu’eux me font», soutient-il.
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