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Catherine Dufresne investira dans le projet de monorail

durée 13h14
27 septembre 2013
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Par Claudia Berthiaume
TROIS-RIVIÈRES - 

Catherine Dufresne souhaite faire de Trois-Rivières la capitale des énergies renouvelables si elle est élue mairesse le 3 novembre prochain. La candidate commencerait par investir 300 000$ dans le projet de monorail, moyennant certaines conditions.

Après le parti Force 3R la semaine dernière, Catherine Dufresne espère attirer le projet de monorail de TrensQuébec à Trois-Rivières. En compagnie du promoteur Jean-Paul Marchand, l’aspirante-mairesse a expliqué les détails de sa vision économique. «Avant, nous étions la capitale du papier. Aujourd’hui, nous sommes la capitale du chômage. Il faut développer de nouveaux créneaux porteurs pour l’avenir. Il y a déjà un projet sur la table en lien avec les énergies renouvelables. Ce projet, c’est le monorail», a déclaré Mme Dufresne.

La candidate estime que la cité de Laviolette possède les compétences nécessaires pour prendre part à la transition énergétique qui semble s’amorcer au Québec. «Si ce n’est pas Trois-Rivières qui saisit l’opportunité, une autre ville le fera. Et nous avons l’avantage d’avoir le fonds de diversification économique pour Gentilly-2. L’argent est là, il faut aller le chercher. Je vois très bien une entreprise comme Marmen travailler sur le projet», a-t-elle détaillé.

Multiples conditions

Catherine Dufresne a pris le soin de préciser qu’elle n’investirait toutefois pas l’argent des contribuables dans l’étude de faisabilité du monorail sans que certaines conditions ne soient respectées. «Il faudrait que TrensQuébec déménage son siège social à Trois-Rivières, que la compagnie mette 75 000$ de sa poche dans l’étude et que 375 000$ supplémentaires proviennent du fonds de diversification économique», a annoncé la candidate.

Plus encore, la conseillère du district Sainte-Marguerite demande aux gouvernements québécois et canadien de préciser leur position quant au projet. Finalement, si le banc d’essai ne peut pas se tenir à Trois-Rivières en raison des besoins de main-d’œuvre spécifique, Catherine Dufresne demande à ce que les pièces dudit banc d’essai soient fabriquées à l’usine trifluvienne de Marmen.

Jean-Paul Marchand soutient qu’il serait possible que le siège social de TrensQuébec s’amène à Trois-Rivières, vu la position géographique centrale de la ville.

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